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Les téléphones de Trump et Vance hackés par la Chine ? Les accusations de Washington


La campagne américaine est scrutée de près. Voire de l’intérieur, puisque des pirates informatiques chinois sont accusés par Washington d’avoir ciblé les données des téléphones utilisés par l’ancien président Donald Trump et son colistier, le sénateur de l’Ohio J.D. Vance, a rapporté, vendredi 25 octobre, le quotidien The New York Times. D’autres personnes, à l’extérieur ou faisant partie du gouvernement, sont également concernées par ces intrusions.

“Le gouvernement américain enquête sur l’accès, sans autorisation, à des infrastructures commerciales de télécommunications par des acteurs liés à la République populaire de Chine”, ont réagi le FBI et l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA) dans un communiqué commun. Les services de renseignements se sont empressés de préciser qu’une fois “l’activité malveillante” identifiée, ils “ont immédiatement informé les entreprises concernées et ont rapidement partagé des informations pour aider d’autres victimes potentielles”.

Si les responsables de la sécurité nationale ont confié être profondément inquiets, ils n’ont pas encore su déterminer le type de contenu qui avait été dévoilé. Mais une chose est sûre : les éléments issus des téléphones du candidat à la présidentielle et de son colistier feraient office de mine d’or, à quelques jours du scrutin.

Fréquence des appels, durée de communication

Concrètement, les hackers chinois pourraient avoir accès à une part non négligeable du quotidien des deux hommes politiques républicains. Comme voir les contacts qu’ils appellent, à quelle fréquence, la durée des communications… Des informations capitales que Washington ne veut pas voir tomber entre les mains de Pékin. “Les données sur les communications d’un candidat à la présidentielle et à la vice-présidence – même en l’absence du contenu des appels et des messages – pourraient également aider un adversaire comme la Chine à mieux identifier et cibler les personnes du cercle restreint de Donald Trump pour des opérations d’influence”, souligne le New York Times. Difficile, aussi, de dire si les pirates ont pu accéder aux messages texte, en particulier ceux envoyés via des canaux non cryptés.

Le camp républicain n’est cependant pas le seul à être visé par ces fuites étrangères. En effet, le New York Times confirme que des démocrates figurent également sur la liste, “notamment des membres du personnel de campagne de la vice-présidente Kamala Harris et des personnalités éminentes du Capitole, dont le sénateur Chuck Schumer de New York, le leader de la majorité.”

La société Verizon concernée

L’une des sociétés concernées par ces piratages informatiques est le géant de la télécommunication américain, Verizon, toujours selon le New York Times. Dans un communiqué, un porte-parole, Rich Young, a indiqué que la société était “consciente qu’un acteur étatique très sophistiqué aurait ciblé plusieurs fournisseurs de télécommunications américains pour recueillir des renseignements”. Il a assuré que son entreprise collaborait activement avec les forces de l’ordre dans l’enquête et s’efforçait de résoudre tout problème ultérieur.

Ce n’est pas la première fois que l’ex-milliardaire Donald Trump est victime d’espionnage au cours de cette campagne. Fin septembre, trois Iraniens présumés agissant pour le compte de Téhéran avaient été inculpés aux Etats-Unis pour le piratage informatique de la campagne de Donald Trump. “Les accusés ont clairement dit vouloir saper la campagne de l’ex-président en vue de l’élection de 2024”, avait commenté le ministre de la Justice, Merrick Garland, lors d’une conférence de presse.

Les agences et responsables gouvernementaux américains mettent depuis longtemps en garde contre la menace d’ingérence étrangère aux États-Unis, surtout depuis le piratage des courriels du Parti démocrate, attribué à la Russie, lors de l’élection présidentielle en 2016. “Nos adversaires considèrent les élections américaines comme une occasion pour tenter d’influencer, pour tenter de saper la confiance dans notre démocratie”, avait déclaré cet été le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan. “Nous sommes lucides à ce sujet. Et nous faisons beaucoup pour lutter contre cela”.




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