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Les portraits miniatures, ces “selfies à l’ancienne” qui ont la cote chez les collectionneurs


Au Royaume-Uni, les portraits peints en format miniature du XVIe au XIXe siècle sont très recherchés, les collectionneurs y sont passionnés et les antiquaires spécialisés fort nombreux. A Londres, de célèbres musées comme la Wallace Collection et la National Portrait Gallery en exposent de très beaux exemplaires.

Cet engouement est moindre en France où ce secteur du marché de l’art reste encore assez confidentiel, même si l’on constate ces dernières années un net regain d’intérêt pour ces œuvres, comme, à l’inverse, pour les grands portraits sur toile ou sur bois. Ces derniers étant difficiles à installer dans un intérieur moderne en raison de leur taille, les portraits miniatures séduisent plus facilement, d’autant que les amateurs les considèrent un peu comme des “selfies à l’ancienne”.

C’est ainsi que Thierry Jaegy, de la galerie Jaegy-Theoleyre, voit arriver une nouvelle catégorie d’acheteurs, plus jeunes et sans notion d’histoire de l’art. Ils cherchent avant tout de jolis portraits susceptibles de nourrir leur imaginaire ou de les replonger dans l’atmosphère des textes littéraires étudiés au lycée, telles les représentations de bourgeois balzaciens ou de nobles croqués dans Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.

De jolies pièces à moins de 1 000 euros

Les meilleurs peintres miniaturistes ne sont pas connus du grand public. On peut citer les Anglais Nicholas Hilliard, Richard Cosway et Isaac Oliver, les Français Jean-Baptiste Isabey, François Meuret et Daniel Saint ou encore le Suédois Peter Adolf Hall. Certains d’entre eux font l’objet de prix élevés en salle de vente et atteignent plusieurs milliers ou dizaines de milliers d’euros. Thierry Jaegy souligne toutefois qu’on peut débuter une jolie collection avec des pièces d’artistes inconnus pour moins de 1 000 euros, et acquérir de belles miniatures aux signatures réputées pour des prix compris entre 2 000 et 4 000 euros.

Il faut se montrer prudent avant tout achat : les attributions hasardeuses ou trompeuses et les restaurations abusives sont légion. Pour un néophyte, le recours à des professionnels, tels qu’un antiquaire ou un expert de vente aux enchères, est indispensable. Si ce type de collection vous tente, faites un tour le 27 novembre à Paris chez Artcurial. La maison de ventes y propose 172 miniatures provenant de la collection Pierre Jourdan-Barry pour des estimations comprises entre 400 et 50 000 euros. De quoi décorer un intérieur tout en pariant sur une tendance prometteuse.




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