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Notre-Dame de Paris payante ? Derrière l’idée de Rachida Dati, l’Etat désargenté


Faire payer l’entrée des touristes à Notre-Dame de Paris ? Personne ne le conteste, Rachida Dati a un talent certain pour créer le débat (faire naître les polémiques en vue des élections municipales de 2026, diront ses opposants). Avec cette idée, elle a surtout mis en lumière les difficultés des pouvoirs publics à assumer l’entretien d’un patrimoine religieux qui, depuis la loi de 1905 et pour tout le bâti antérieur, revient à l’Etat pour les cathédrales et aux municipalités pour les églises. “En faisant payer 5 euros par visiteur, on récolterait 75 millions d’euros par an”, a argué la ministre de la Culture. Pas négligeable, mais très en deçà des besoins pour des biens qui, pour la plupart, n’ont pas bénéficié d’un entretien régulier faute d’être jugés prioritaires.

La Fondation du patrimoine, très active en ce domaine, estime à 763 millions d’euros la somme nécessaire pour remettre en état les 1 604 édifices pour lesquels ses services ont été sollicités. Or le nombre total de lieux ayant besoin de travaux est bien plus élevé : environ 5 000, dont 500 fermés au public, selon l’Observatoire du patrimoine religieux. Ce qui porterait les fonds attendus à plus d’un milliard d’euros. On est loin des moyens mobilisés par les pouvoirs publics. Les mairies peinent à contribuer, et la collecte annoncée en septembre 2023 par Emmanuel Macron pour le patrimoine religieux en milieu rural n’a permis de recueillir “que” 12 millions d’euros en un an auprès de 40 000 donateurs. D’où la convoitise suscitée par le “trésor” Notre-Dame de Paris.




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