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Election américaine : entre Trump et Harris, les sondages “les plus serrés de l’histoire”


Le monde entier retient son souffle jusqu’au scrutin du 5 novembre. Alors que les dernières heures de la campagne présidentielle sont comptées, Kamala Harris et Donald Trump s’affrontent ce lundi dans d’ultimes meetings électoraux. Chacun des deux rivaux se dit confiant dans sa victoire. Mais, en réalité, la compétition est tellement serrée que quelques dizaines de milliers de voix seulement pourraient décider du nouveau visage que prendront les Etats-Unis. Ces suffrages sont à arracher dans sept Etats-clés bien identifiés, que les deux prétendants à la Maison-Blanche sillonnent sans s’arrêter depuis des mois, y dépensant des centaines de millions de dollars. De ces sept Etats, celui qui offre le plus de grands électeurs est la Pennsylvanie.

L’élection américaine cru 2024 fait perdre la tête aux sondages qui restent “les plus serrés de l’histoire politique américaine”, selon le quotidien américain, The New York Times. Aucun des deux candidats ne détient un avantage significatif dans suffisamment d’Etats pour remporter 270 voix électorales. “Sur les principaux champs de bataille, collectivement ou à l’échelle nationale, ni Kamala Harris ni Donald Trump ne mènent de plus d’un point”, poursuit le média pro-démocrate. Tout en mettant timidement une pièce sur Kamala Harris : “Si les moyennes des sondages sont exactement à la décimale près (elles ne le seront pas), Kamala Harris n’aurait guère besoin de surpasser les sondages pour l’emporter.”

Si l’on doit remonter dans l’histoire, l’élection de 2004 opposant John Kerry à George W. Bush pourrait être l’élection la plus proche en termes de sondages, bien qu’il soit inexact de la placer au même niveau. “Même alors, George Bush était un favori, relativement clair. John Kerry devait gagner des Etats comme la Floride et l’Ohio, où George Bush détenait une avance constante, quoique étroite, dans les derniers sondages”, complète le New York Times.

Des scénarios multiples

Le Washington Post envisage un autre scénario : “L’élection est incertaine, mais elle pourrait ne pas être serrée.” En effet, nos confrères estiment, au niveau des sondages, qu’il existe une marge d’erreur dans chaque Etat-clé. Par conséquent : “Il est possible que chacun aille dans la direction opposée à celle vers laquelle il penche actuellement.” Or, le quotidien précise que les erreurs des sondages ont tendance à favoriser un seul candidat. “Ainsi, il est parfaitement possible qu’une fois les votes comptés, ce qui semblait être une élection serrée n’en soit pas réellement une”, conclut le média qui a décidé de ne pas prendre position pour la candidate démocrate.

Si le quotidien traditionnellement démocrate, le Los Angeles Times, a fait le même choix, ça ne l’empêche pas d’emprunter un ton grave dans l’un de ses éditoriaux : Il n’est pas exagéré de dire qu’il s’agit peut-être de l’élection la plus importante depuis une génération.” De son côté, la chaîne conservatrice Fox News, devenue le mégaphone de Donald Trump, parle d’une “élection au coude-à-coude”.

Sur les écrans, les chaînes d’information continuent de miser sur la pédagogie, abusant des cartes colorées. En rouge, les Etats acquis aux républicains et, en bleu, ceux où Kamala Harris devrait remporter la mise. Reste sept Etats jaunes sur lesquels se penchent les chroniqueurs. “Si Donald Trump remporte la Caroline du Nord, qu’il reprend la Géorgie et la Pennsylvanie, alors il atteint 270 votes et devient président”, peut-on entendre sur CNN, avant d’avoir le droit aux projections de victoire de Kamala Harris.

Trump, “un risque inacceptable”

Pas question non plus de s’avancer pour le géant américain CBS News qui développe deux scénarios. Alors que dans le premier “les électeurs occasionnels se mobilisent en force, poussés par des hommes de tendance Trump”, le deuxième montre Kamala Harris l’emporter, grâce au soutien des femmes républicaines. Par ailleurs, la chaîne de télévision rappelle que la course à la présidentielle de 2024 est marquée par un écart important entre les sexes, la campagne Harris mettant l’accent sur les droits reproductifs et l’état de la démocratie américaine.

Et puis il y a le quotidien britannique The Economist qui profite des derniers moments de la campagne pour mettre en garde son lectorat sur les risques que présenterait la réélection de Donald Trump : “Les présidents ne doivent pas nécessairement être des saints et nous espérons qu’une seconde présidence Trump éviterait un désastre. Mais Donald Trump représente un risque inacceptable pour l’Amérique et le monde.” Au moins le message est clair.




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