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“Sur la retraite, les promesses du RN et du NFP sont délirantes” : nos lecteurs réagissent à l’actualité


Le grand vide du vocabulaire politique

Lionel Dollot, Paris

“Porter” est apparemment devenu le verbe le plus utilisé par la classe politique. Désormais, on porte tout : les ambitions, les projets, les candidatures, les visions, les idées, les missions, les démarches, les propositions, les travaux, les convictions, les débats, les réflexions, on en passe… La langue française ainsi s’appauvrit quand on ne veut plus manier des verbes plus précis et variés. D’où sans doute le gloubi-boulga des discours de nos politiques et autres syndicats… Toujours porter, c’est lourd. (“Dissolution, les vingt jours qui ont fait basculer la France”, L’Express du 24 octobre.)

Finances publiques : tous coupables

Laurent Neulat,La Motte-Servolex (Savoie)

Je suis d’accord avec l’analyse de Nicolas Bouzou. Les promesses du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national concernant la baisse de l’âge de départ à la retraite sont délirantes et à rebours de ce qui se fait partout ailleurs. Les premiers coupables de cette situation et de cet état d’esprit sont les hommes et femmes politiques qui font toujours croire aux lendemains qui chantent en faisant des promesses irréalistes. C’est aussi à cause de leur manque de courage : leurs actions ne visent que le court terme. (“Dérapage des finances publiques : tous coupables !”, par Nicolas Bouzou, L’Express du 24 octobre.)

Le goût de la dépense publique

Claude Le Bellac, Paris

L’article de la page 57 de votre numéro du 24 octobre se termine par “Cessons de faire appel à la dépense publique à tort et à travers.” Et que trouvons-nous à la page suivante ? “S’il [votre château] est inscrit, classé ou labellisé, vous pourrez obtenir des subventions de l’Etat, de la région, du département ou de la commune, mais surtout vous bénéficierez d’un régime fiscal de faveur.” Un peu de cohérence ne nuirait pas… (“Devenir châtelain, un rêve à la portée de (presque) tous”, L’Express du 24 octobre).

Qui imposera la paix en Palestine ?

Bruno Lonchampt, Dole (Jura)

Les plaies provoquées par la sauvagerie israélienne sont béantes et ne pourront jamais cicatriser. Ce pays obtient des résultats militaires, certes, mais en attaquant des populations civiles, il crée aussi des martyrs qui vont nourrir les vocations des nouvelles générations chez ses adversaires. Bref, la haine va croître, sur son territoire mais aussi dans le monde en général. Le nettoyage sanguinaire en cours va se retourner contre Israël et il n’en a pas conscience. On ne sait plus ce qui relève d’une vengeance personnelle et d’une légitime défense. Cette guerre de religion au XXIe siècle ne peut faire ni vainqueur ni vaincu, seulement accumuler des cadavres et de la haine. Difficile de dire qui, pour finir, va gagner cette guerre devenue médiatique et idéologique. Dieu, s’il existe, doit avoir honte, quel que soit le camp qui l’invoque. (“Troisième temple : le projet de tous les dangers”, L’Express du 31 octobre.)

Un magnifique cadeau…

Hélène Rousseau, Strasbourg (Bas-Rhin)

Merci pour le magnifique cadeau que constitue votre numéro sur “Les défis de l’Occident”, riche de partages et de regards positivement ouverts sur le monde de demain. Loin des polémiques dévastatrices d’aujourd’hui, il nous offre une grande bouffée d’oxygène ! (“Yuval Noah Harari : “Notre savoir est mis au service de mythologies parfois délirantes“”, L’Express du 17 octobre.)

avec une pensée spéciale pour les maquettistes !

Pierre Kueny, Mantes-la-Jolie (Yvelines)

Vraiment merci à toute l’équipe pour ce grand numéro. Avec une pensée particulière pour les graphistes et les maquettistes qui nous ont offert une belle mise en page en soutien à des articles nourrissant la réflexion et l’action. (“Tony Estanguet : “Avec les Jeux, on a montré que notre pays était capable de tout””, L’Express du 17 octobre.)

Avec Nicolas Bouzou, participez aux Rencontres de l’avenir

Quel avenir pour nos démocraties ? Pour notre Etat providence ? Pour notre santé ? Pour les villes de demain ? Pour notre industrie aéronautique avec l’urgence de la décarbonation ? Pour la jeunesse ? Pour les femmes afghanes ? Pendant trois jours, du vendredi 8 au dimanche 10 novembre au centre de conférences de Saint-Raphaël, Les Rencontres de l’avenir, organisées par l’économiste Nicolas Bouzou, en partenariat avec L’Express, réuniront philosophes, essayistes, économistes, chefs d’entreprise, artistes et dirigeants politiques pour tenter de décrypter les grandes bascules à l’œuvre aujourd’hui. Parmi les tables rondes et grandes interventions prévues, on notera notamment celle du politologue Yascha Mounk consacrée à l’avenir de la démocratie américaine, quelques jours après un scrutin historique aux Etats-Unis. Ou encore celle de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, centrée sur l’avenir de la France.




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