* . * . * .

Proche-Orient : un agent de la CIA arrêté pour avoir fait fuiter des documents “top secret”


Un agent de la CIA, la principale agence de renseignement américaine, a été arrêté dans l’enquête sur la publication en octobre de documents classés confidentiel sur Telegram concernant les plans de frappes israéliennes contre l’Iran, a rapporté ce mercredi 13 novembre le New York Times.

Asif Rahman, en poste pour la CIA à l’étranger, a été arrêté ce mardi au Cambodge par le FBI, la police fédérale américaine, et doit comparaître ce jeudi devant un juge fédéral de l’île américaine de Guam, précise le quotidien, citant des documents judiciaires et des sources proches du dossier.

Une habilitation “top secret”

Le 17 octobre dernier, deux documents particulièrement sensibles attribués à la National Geospatial Intelligence Agency (l’Agence Nationale de Renseignement Géospatial), une agence du ministère de la Défense des Etats-Unis, avaient ainsi été partagés sur un canal Telegram pro-Iran. Selon la BBC, le premier s’intitulait : “Israël : l’armée de l’air poursuit ses préparatifs en vue d’une attaque contre l’Iran et mène un deuxième exercice d’emploi de forces importantes”, et décrivait l’utilisation de missiles balistiques et air-sol. Le second, “Israël : les forces de défense poursuivent les préparatifs de munitions clés et l’activité secrète de drones presque assurément en vue d’une frappe sur l’Iran”, traitait de mouvements de drones israéliens.

“Le FBI enquête sur la présumée fuite de documents classés confidentiels et nous travaillons en coordination avec nos partenaires du ministère de la Défense et de la communauté du renseignement”, avait annoncé la police fédérale américaine le 22 octobre. La Maison-Blanche s’était de son côté déclarée “profondément préoccupée” par la publication de ces documents.

La source de ces fuites semble donc avoir été trouvée. Selon l’enquête, si Asif Rahman ne travaillait pas pour cette branche du renseignement américain, il disposait en revanche d’une habilitation de sécurité “top secret” auprès des agences de sécurité américaines. De quoi lui donner des accès à de nombreux documents particulièrement sensibles, et donc d’être celui qui aurait publié ces analyses d’images satellites réalisées par l’agence fédérale américaine.

Une fuite qui n’avait pas empêché l’attaque israélienne

La diffusion sur Telegram de ces documents n’avait pas empêché Israël – dont les Etats-Unis sont le principal allié – de riposter fin octobre au tir par l’Iran de quelque 200 missiles vers son territoire au début du même mois.

La République islamique avait elle-même affirmé qu’il s’agissait de représailles aux frappes israéliennes qui avaient tué au Liban le chef du Hezbollah chiite, Hassan Nasrallah, et un général iranien, Abbas Nilforoushan, ainsi qu’à l’assassinat à Téhéran du chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, imputé à Israël.




Source

.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %%%. . . * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . . . . .