Une personne a été tuée vendredi 20 décembre dans une frappe de missile russe sur Kiev, la capitale ukrainienne, où l’AFP a vu de la fumée s’élever au-dessus de plusieurs endroits dans la ville. “Selon des premières informations, une personne a été tuée”, a déclaré sur Telegram le chef de l’administration militaire de la ville, Sergiy Popko. Il a ajouté que les forces russes avaient utilisé des missiles Kinjal et Iskander lors de l’attaque survenue vers 07h00 (06h00 en France).
“A la suite de l’attaque ennemie, deux personnes ont été hospitalisées et des débris sont tombés dans quatre zones, incendiant des voitures et des bâtiments”, a déclaré de son côté le maire de Kiev, Vitali Klitschko sur Telegram. “Les services d’urgence fonctionnent partout”, a-t-il ajouté.
Les explosions ont eu lieu après des alertes déclenchées par l’armée de l’air ukrainienne sur une attaque imminente de missiles balistiques. “Missile balistique venant du nord !”, a averti l’armée dans un message sur Telegram, près de trois ans après le début de l’invasion russe de l’Ukraine dans une guerre qui a déjà emporté des dizaines de milliers de vies.
Vladimir Poutine prêt à un “duel de hautes technologies”
Les autorités ukrainiennes ont également signalé vendredi des attaques de missiles dans la ville de Kherson dans le sud du pays, où une personne a été tuée et six blessées, ainsi que dans plusieurs autres villes et villages.
Au cours de sa conférence de presse annuelle à la télévision, le président russe Vladimir Poutine a proposé jeudi aux Occidentaux un “duel de hautes technologies du XXIe siècle” entre le missile russe “Orechnik” et leurs moyens de défense antiaérienne.
Les forces russes progressent dans la région de Kharkiv, frontalière de la Russie, avec pour objectif de reconquérir la ville de Koupiansk. La ville avait été occupée par l’armée russe au début de son invasion en février 2022, puis libérée par les forces ukrainiennes lors d’une contre-offensive fulgurante en septembre de la même année. Koupiansk, noeud ferroviaire important dans ce secteur, est traversée par la rivière Oskil, devenue de facto ligne de front entre les troupes russes et ukrainiennes. L’armée russe qui avance plus rapidement ces derniers mois dans l’est de l’Ukraine a multiplié ses attaques dans cette zone, qu’elle s’efforce de reprendre depuis des mois, tentant notamment de traverser à nouveau la rivière.
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