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Gaza : les Palestiniens déplacés commencent à retourner dans le nord


La situation au Proche-Orient évolue. Israël a confirmé dimanche 26 janvier que les habitants du nord de la bande de Gaza, une partie du territoire dévastée par la guerre, seraient autorisés à partir de ce lundi à retourner dans cette zone. Le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a confirmé cette décision dans un communiqué, un choix justifié par l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, entré en vigueur il y a une semaine. Avant cette annonce, des “dizaines de milliers” de déplacés avaient été empêchés de revenir dans le nord de Gaza, bloqués par les forces israéliennes au passage de Netzarim, qui coupe le territoire en deux. Face à cette situation, le mouvement islamiste du Hamas avait accusé l’État hébreu de “violer” l’accord signé entre les deux parties.

Les infos à retenir

⇒ Les Palestiniens déplacés commencent à revenir dans le nord de Gaza

⇒ Le cessez-le-feu entre Israël et le Liban prolongé jusqu’au 18 février

⇒ Le nouveau ministre américain de la Défense s’est entretenu avec Netanyahou

Les Palestiniens déplacés commencent à revenir dans le nord de Gaza

Les Palestiniens déplacés ont commencé ce lundi matin à retourner dans le nord de la bande de Gaza, selon un responsable du ministère de l’Intérieur du Hamas, après un déblocage des négociations entre Israël et le mouvement islamiste permettant la libération prochaine d’otages. Cette entente permet de préserver le fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, dévastée par 15 mois de guerre et dont la quasi-totalité des habitants ont été déplacés.

Le déblocage des négociations s’est finalement produit dimanche soir. Benyamin Netanyahou a annoncé que trois nouveaux otages retenus dans la bande de Gaza seraient libérés jeudi. Selon la liste reçue par le Premier ministre israélien, Arbel Yehud, jeune femme de 29 ans enlevée durant les attaques terroristes du 7 octobre 2023, sera l’un d’eux. Cette habitante du kibboutz Nir Oz aurait dû être relâchée plus tôt par le Hamas, selon les autorités israéliennes, qui ont fait de sa libération une condition pour rouvrir le point de passage de Netzarim aux habitants du nord de Gaza. Les “arrangements” finalement trouvés dimanche ont donc abouti sur ce sujet, permettant aux Palestiniens de retrouver le nord de Gaza.

Le cessez-le-feu entre Israël et le Liban prolongé jusqu’au 18 février

Alors qu’Israël n’a pas respecté la date limite pour retirer ses troupes du sud du Liban, les États-Unis ont annoncé dimanche que l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban serait prolongé de plusieurs semaines, jusqu’au 18 février prochain. “Le gouvernement libanais réaffirme son engagement […] à poursuivre la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu jusqu’au 18 février 2025”, a confirmé tôt ce lundi 27 janvier le Premier ministre libanais Najib Mikati dans un communiqué. Une déclaration qui intervient après une concertation avec les autres dirigeants du pays, dont le nouveau président libanais Joseph Aoun, élu début janvier.

En vertu de l’accord qui a mis fin à la guerre entre le Hezbollah pro-iranien et Israël, l’armée israélienne était censée avoir achevé dimanche son retrait du sud du Liban où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU pourront désormais être déployés. Mais Israël a annoncé vendredi que l’opération se poursuivrait au-delà de cette date, affirmant que l’accord n’a pas été totalement appliqué par le Liban.

Dans une première réaction officielle, le Hezbollah a salué “un jour glorieux”, cet accord représentant selon le mouvement islamiste “une scène de fierté écrite par le grand peuple de la résistance [à Israël, ndlr], qui prouve à nouveau son attachement profond à sa terre”.

Entré en vigueur le 27 novembre dernier, le cessez-le-feu au sud du Liban demeure toutefois très fragile. Selon Beyrouth, 22 personnes sont mortes dimanche à cause de tirs israéliens dans la région. Ces habitants de localités frontalières à l’État hébreu étaient “des citoyens qui tentaient de revenir dans leurs villages”, d’après les autorités libanaises. Israël dit pour sa part avoir lancé “des tirs de sommation pour éliminer des menaces dans plusieurs zones où des suspects ont été identifiés en train de s’approcher des troupes”, ajoutant avoir “appréhendé des suspects”. Les Casques bleus, sous l’égide de l’ONU, ont estimé que les conditions d’un retour des habitants de ces villages “n’étaient pas encore réunies”.

Le nouveau ministre américain de la Défense s’est entretenu avec Benyamin Netanyahou

Pete Hegseth, tout juste arrivé à la tête du Pentagone, s’est entretenu dimanche pour la première fois au téléphone avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Les deux hommes “ont discuté de l’importance de faire avancer les priorités et les intérêts mutuels (des deux pays) en matière de sécurité, en particulier face aux menaces persistantes”, a précisé le Pentagone dans un communiqué, publié après cet appel. Cette discussion intervient au lendemain des déclarations fracassantes du président américain Donald Trump. Samedi, le nouveau locataire de la Maison-Blanche avait suggéré de déplacer les habitants de Gaza en Jordanie et en Égypte pour “faire le ménage” dans l’enclave, comparée par ce dernier à “un site de démolition”.

La grande majorité des habitants de la zone, initialement peuplée de 2,4 millions d’habitants, a dû fuir les combats et les bombardements durant le conflit entre Israël et le Hamas. Dimanche, la Ligue arabe a mis en garde contre “les tentatives visant à déraciner les Palestiniens de leur terre”, ce qui “ne pourrait être qualifié autrement que comme du nettoyage ethnique”. Bezalel Smotrichn, un ministre israélien d’extrême droite du gouvernement de Benyamin Netanyahou, a de son côté qualifié la proposition de Donald Trump d'”excellente idée”, affirmant que les Palestiniens pourraient “établir une nouvelle et belle vie ailleurs”.




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