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Gaza : le Hamas confirme que trois otages israéliens vont être libérés samedi


Fragilisée ces derniers jours, la trêve entre le Hamas et Israël tient bon. Après plusieurs jours d’incertitude, le mouvement islamiste palestinien s’est dit prêt jeudi 13 février à respecter le calendrier convenu dans l’accord de trêve, laissant présager un nouvel échange de prisonniers contre otages ce week-end. Il s’agira du sixième échange depuis le début du cessez-le-feu le 19 janvier. Selon la télévision Extra News, proche de l’Etat égyptien, une médiation menée par l’Egypte et le Qatar a permis de “surmonter les obstacles” qui mettaient la trêve en danger.

Sur 251 personnes emmenées de force à Gaza le 7 octobre 2023, 73 s’y trouvent toujours, dont au moins 35 sont mortes, selon l’armée israélienne. Depuis le 19 janvier, 16 otages israéliens et 765 prisonniers palestiniens ont été libérés, sur un total de 33 otages et 1 900 détenus devant l’être durant les 42 jours de la première phase de l’accord.

Les infos à retenir

⇒ Le Hamas confirme que trois otages israéliens vont être libérés samedi

⇒ Les Etats-Unis se disent ouverts aux idées des pays arabes pour Gaza

⇒ L’armée israélienne se prépare à se retirer du Liban

Le Hamas confirme que trois otages israéliens vont être libérés samedi

Les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, ont confirmé ce vendredi midi que trois otages israéliens au total allaient être libérés samedi de Gaza, incluant un otage retenu par son allié du Jihad islamique. Israël a confirmé quelques instants après avoir reçu les noms des trois otages en question.

Ces dernières jours, des échanges de menaces entre les deux camps ont fait craindre la reprise des combats. L’accord de trêve “stipule clairement que trois otages vivants doivent être relâchés samedi par les terroristes du Hamas”, a déclaré jeudi David Mencer, porte-parole du gouvernement israélien. “Nous avons déjà amassé des forces à l’intérieur et autour de Gaza, donc si ces trois-là ne sont pas relâchés […] d’ici à samedi midi, le cessez-le-feu prendra fin”, a-t-il averti.

Ce vendredi matin, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui a facilité les échanges d’otages et de prisonniers palestiniens entre Israël et le Hamas, s’est dit “très inquiet” de la situation des otages retenus depuis plus de 16 mois dans la bande de Gaza. Les dernières opérations de libération renforcent la nécessité urgente pour le CICR d’avoir accès aux personnes retenues en otage. Nous sommes très inquiets des conditions de vie des otages”, a indiqué la Croix-Rouge dans un message sur son compte X. “Nous avons toujours répété que les opérations de libération et de transfert devaient se dérouler dans la dignité et en toute sécurité. Le CICR poursuivra ses efforts pour que tous les otages soient libérés, jusqu’à ce que le dernier d’entre eux soit rendu”, a-t-elle ajouté.

Plan de Donald Trump pour Gaza : un sommet arabe prévu à Ryad

L’Arabie saoudite accueillera le 20 février un sommet de cinq pays arabes pour élaborer une réponse commune au plan de Donald Trump prévoyant de vider la bande de Gaza de ses habitants et de la reconstruire sous contrôle américain, a annoncé vendredi une source proche du gouvernement saoudien. Le sommet réunira les dirigeants d’Arabie saoudite, d’Egypte, du Qatar, des Emirats arabes unis et de Jordanie, quelques jours avant celui prévu le 27 février en Egypte, a précisé cette source. La rencontre de Ryad va souligner le rejet d’un “déplacement des Gazaouis” et de leur “transfert” hors de ce territoire, selon la même source.

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio avait déclaré jeudi que les Etats-Unis étaient ouverts à toute autre proposition des pays arabes. “Pour l’instant le seul plan – ils ne l’aiment pas – mais le seul plan, c’est celui de Trump. Donc s’ils en ont un meilleur, le moment est venu de le présenter”, a-t-il dit. “En espérant qu’ils auront un très bon plan à présenter au président”, a-t-il ajouté dans l’émission de radio de deux présentateurs conservateurs.

Marco Rubio s’apprête à entamer une tournée au Moyen-Orient. Il doit se rendre en Israël, en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, de dimanche à mardi. L’étape saoudienne s’annonce particulièrement intense, Ryad étant censé jouer un rôle clé dans les projets de Donald Trump pour la région.

Expulser les habitants de Gaza serait “extrêmement dangereux”, a jugé de son côté le président français Emmanuel Macron dans une interview au Financial Times parue vendredi. “Pour moi, la solution n’est pas une solution immobilière. C’est une solution politique”, a-t-il ajouté.

L’armée israélienne se prépare à se retirer du Liban

L’armée israélienne est prête à se retirer du territoire libanais et à transférer des zones à l’armée libanaise dans les délais prévus par l’accord de cessez-le-feu conclu sous médiation franco-américaine, selon un haut responsable de la sécurité israélienne. “Nous sommes toujours déployés conformément à l’accord (dont l’application est) contrôlé(e) par les Etats-Unis et nous travaillons en étroite collaboration avec les Etats-Unis pour nous assurer que le transfert des responsabilités à l’armée libanaise se fera dans les délais prévus”, a déclaré ce responsable sous couvert d’anonymat, conformément aux protocoles.

Jeudi, le Liban avait informé le médiateur américain de son refus d’une demande d’Israël de maintenir ses forces dans cinq positions dans le sud du pays au delà du 18 février, délai fixé pour leur retrait. Ce refus a été annoncé par le président du Parlement libanais, Nabih Berri, après une rencontre à Beyrouth avec l’ambassadrice des Etats-Unis au Liban, Lisa Johnson, et le général américain Jasper Jeffers. Ce dernier est à la tête du comité chargé de superviser l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus de deux mois de guerre ouverte entre le Hezbollah libanais pro-iranien et Israël. “Les Américains m’ont informé que l’occupation israélienne se retirerait le 18 février des villages qu’elle occupe encore, mais qu’elle maintiendrait cinq positions”, a déclaré Nabih Berri, selon son bureau. “Je leur ai fait savoir, en mon nom et au nom du président et du Premier ministre, notre rejet total de cela.”

En marge d’une conférence internationale sur la Syrie à Paris, le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a proposé que certains Casques bleus, dont des Français, soient déployés sur des positions dans le sud du Liban pour permettre “un retrait complet et définitif” de ces troupes. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est “d’accord” avec cette proposition, a-t-il indiqué.




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