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A Gaza, trois nouveaux otages israéliens libérés par le Hamas


Après des jours de tension qui remettaient en question l’intégrité de la trêve en vigueur depuis le 19 janvier à Gaza, le Hamas a finalement accepté de libérer trois nouveaux otages israéliens binationaux ce samedi 15 février, conformément aux termes du cessez-le-feu. L’enclenchement de la deuxième phase des négociations semble, elle, prendre du retard. Mais pourrait débuter “la semaine prochaine”, selon des sources au sein du Hamas.

Les infos à retenir

⇒ Le Hamas a libéré trois nouveaux otages israéliens à Gaza

⇒ La deuxième phase de la trêve pourrait commencer “la semaine prochaine”

⇒ Une voiture de la Finul incendiée au Liban

10h30

Des bus de prisonniers palestiniens quittent Israël

En réponse à la libération des trois otages israéliens, plus d’une dizaine de bus transportant des détenus palestiniens ont quitté, en fin de matinée, la prison de Ktziot, dans le sud d’Israël. Au total, 369 détenus palestiniens doivent être libérés. La plupart sont envoyés vers la bande de Gaza à partir du pénitencier de Ktziot. Un autre bus convoyant des détenus palestiniens a quitté la prison militaire israélienne d’Ofer, en Cisjordanie occupée, à destination de Ramallah.

9h20

Trois nouveaux otages libérés par le Hamas

Après des jours de blocage et de mise en péril de la trêve, des combattants du Hamas ont libéré, ce samedi 15 février, trois otages israéliens dans la bande de Gaza. Après quasiment 500 jours de captivité, un israélo-russe de 29 ans, un israélo-argentin de 46 ans et un israélo-américain de 36 ans ont été exhibés à Khan Younès sur un podium, entourés de combattants armés et cagoulés du Hamas et du Jihad islamique, puis ont été confiés au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Leur libération intervient alors que le secrétaire d’Etat américain Mario Rubio est attendu ce samedi soir en Israël. L’Egypte et le Qatar ont joué les médiateurs pour sauvegarder la trêve, après des menaces du Hamas de suspendre les libérations, et d’Israël de reprendre la guerre, les deux camps s’accusant de violations de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier. Sur 251 personnes alors prises en otage, 73 sont toujours à Gaza, dont au moins 35 mortes, selon l’armée israélienne. Le CICR s’était dit “très inquiet des conditions de vie” des captifs après avoir appelé à ce que les libérations se déroulent de façon “digne”.

8h30

La deuxième phase de la trêve “en début de semaine prochaine” ?

“Nous nous attendons à ce que la deuxième phase des négociations sur le cessez-le-feu commence en début de semaine prochaine, et les médiateurs poursuivent les discussions à ce sujet”, a déclaré un responsable du Hamas vendredi soir. Une autre source proche des négociations a indiqué à l’AFP que “les médiateurs avaient informé le Hamas qu’ils espéraient entamer la deuxième phase des négociations la semaine prochaine à Doha” au Qatar.

Conformément à l’accord de cessez-le-feu conclu sous la médiation du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis, des pourparlers indirects visant à aborder les détails de la deuxième phase devaient débuter le 3 février, mais ils n’ont jamais commencé. Après l’échange de 33 otages israéliens et 1 900 prisonniers palestiniens, la deuxième phase est censée permettre la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre. Avant une dernière phase consacrée à la reconstruction de la bande de Gaza en ruines.

6h30

Le président libanais veut punir les responsables de l’attaque contre l’ONU

Le président libanais Joseph Aoun a promis, ce samedi 15 février, de punir les responsables de l’attaque contre un convoi de la Force de l’ONU au Liban (Finul), qui a notamment blessé le commandant adjoint sortant de la Finul. Joseph Aoun “a condamné l’attaque” et “a souligné que les assaillants seraient punis”, a déclaré la présidence sur X, ajoutant que “les forces de sécurité ne feraient preuve d’aucune indulgence envers quiconque tentera de perturber la stabilité et la paix civile”.

6h00

Une voiture de la Finul incendiée au Liban, l’ONU réclame une enquête

Une voiture de la Force des nations unies au Liban (Finul) a été incendiée, vendredi 14 février au soir, sur la route menant à l’aéroport international de Beyrouth qui était bloquée par des partisans du mouvement Hezbollah, blessant un officier. L’armée s’est déployée autour d’une voiture calcinée portant le sigle de l’ONU, à quelques dizaines de mètres de partisans du Hezbollah qui avaient fermé la route menant à l’aéroport. L’identité des personnes ayant mis le feu au véhicule n’était pas connue dans l’immédiat. Une attaque immédiatement condamnée “fermement” par les autorités libanaises. Le Hezbollah n’a pas réagi.

Quelques heures après l’incident, la Force de l’ONU a exigé “une enquête complète et immédiate de la part des autorités libanaises et que tous les responsables soient traduits en justice”. La Finul a aussi dénoncé une “violation flagrante du droit international” qui peut être assimilée à un “crime de guerre”. “Nous sommes choqués par cette attaque scandaleuse contre des soldats de la paix qui œuvrent à restaurer la sécurité et la stabilité dans le sud du Liban en cette période difficile”, a ajouté la Force.




Source

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